Quels sont les avantages des bus pédestres ?

Alternative à la voiture pour les courts trajets entre l’école et la maison, les bus pédestres permettent de réduire la circulation devant l’école (on respire !), de faire un peu de sport et de s’engager avec son enfant dans une démarche de développement durable conviviale.

 

Réduire la circulation devant l’école

Alors qu'ils habitent à moins de 1500 m de leur école, 70 % des élèves de maternelle et de primaire s'y rendent en voiture, selon les estimations de l'Agence de l'environnement et de la maîtrise de l'énergie (ADEME) en 2009.

Ces habitudes engendrent des nuisances quotidiennes : embouteillages, difficultés à se garer pour conduire son enfant jusqu'à l'établissement, traversée éclair de la chaussée dans un nuage de gaz d'échappement…

“Nous étions confrontés à des problèmes de stationnement aux heures d'entrée et de sortie”, raconte Catherine Terpant, parent d'élève à Brest. En 2008, elle s'est donc concertée avec d'autres familles et la mairie pour organiser des bus pédestres.

“Garantir la sécurité des piétons aux abords de l'école, et veiller à la qualité de l'air, pour éviter les maladies respiratoires” : ces objectifs animent les parents lors du choix d'autres modes de déplacements, confirme Virginie Danilo, de l'association Ecopôle à Nantes.

Marcher, c’est bon pour la santé !

L'ADEME souligne que les bus pédestres contribuent à intégrer une activité physique régulière dans l'emploi du temps des élèves qui permet de contrer les risques d'obésité. Par ailleurs, cet exercice matinal favoriserait leur concentration en classe.

Vous craignez qu'ils respirent des substances nocives en route ? Le réseau “Partenaires pour l'écomobilité, de l'école à l'université”, en Ile-de-France, rappelle que les piétons sont quatre fois moins soumis à la pollution que les passagers d'une voiture !

Agir et se rendre service entre parents

“Les familles se rendent service mutuellement”, observe Michel Aussel, parent d'élève et membre de l'association Les chemins de l'école, à Toulouse. “Il s'agit d'une démarche citoyenne, en quelque sorte.”

Cette dimension sociale, Catherine Terpant la salue également : “Pour les parents comme les enfants, savoir qu'on part en groupe est très motivant. On sympathise aussi avec les autres participants. C'est un vrai bol d'air dans la journée.”

 

Le 15 septembre 2009 Aurélie Djavadi

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