Enfants

Quand faut-il consulter un psychothérapeute ou un psychiatre ?

Votre enfant entre en maternelle, au CP ou au collège ? Si cela ne se passe bien en classe ou si son comportement vous inquiète, une consultation chez un psychothérapeute ou un psychiatre peut être une aide précieuse. Les explications et les conseils de Yann Leroux, psychologue.

En maternelle

Toute souffrance psychique non surmontée par l’enfant et sa famille est un motif de consultation. Plus l’enfant est jeune, plus le vocabulaire utilisé est celui des troubles somatiques : vomissements, perte du sommeil, agitation. L’impossibilité d’apaiser l’angoisse de séparation est également un signe auquel il faut être attentif.

Au CP

A partir du CP, la perte du désir d’apprendre doit être une alarme pour les parents. Les difficultés d’apprentissage de la lecture doivent être sérieusement prises en compte : l’échec nuit à l’estime de soi qui provoque un désinvestissement, qui provoque un échec plus grand encore !

Au collège

Avec l’adolescence, le corps revient sur le devant de la scène. Le corps est le lieu de plaisirs nouveaux mais aussi d’inquiétudes quand à son apparence ou à son fonctionnement.

Les inquiétudes exagérées de l’adolescent par rapport à son corps, les troubles alimentaires (boulimie, anorexie) et les troubles du sommeil doivent inquiéter. L’utilisation de toxiques (tabac, alcool, drogues), souvent découverts au moment de l’adolescence, ainsi que les fugues sont également des motifs de consultations.

Les troubles du comportement (agressivité, agitation) ainsi que les variations trop importantes de l’humeur (tristesse, exaltation) sont aussi à prendre en compte dans le cadre d’une consultation auprès d’un psychothérapeute ou d’un psychiatre.

A qui s’adresser ?

Les consultations peuvent se faire aussi bien aussi bien en libéral que dans un centre de consultation (CAMSP, CMPP ou CMP [Centre médicopsychologique]). En libéral, seuls les actes prescrits par les médecins sont pris en charge par la sécurité sociale.

D’une façon générale, plus l’intervention thérapeutique ou rééducative est précoce, meilleures sont les chances de résultats.

Le 31 août 2011 Propos de Yann Leroux, psychologue clinicien