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Enfants

La fessée ne fait pas l’autorité

Interdite dans 18 pays européens, la fessée est encore utilisée par beaucoup de parents français. Si ces derniers refusent qu’une loi régisse la manière dont ils éduquent leurs enfants, l’important est de tenter de faire évoluer les mentalités.

 

Non à la violence éducative !

Depuis Françoise Dolto, les spécialistes de l'enfance ont progressivement admis qu'il fallait renoncer à une éducation basée sur la punition, l'humiliation. Tous les éducateurs, pédiatres, pédopsychiatres s'accordent sur ce point.

Un rapport de l'OMS (remis en 2002) fait même de la violence éducative envers les enfants un “problème de santé publique” répertoriant sur plus de 400 pages les nuisances occasionnées : effets sur les comportements violents des jeunes, majoration des troubles comme l'hyperactivité, l'alcoolisme, la toxicomanie ou la délinquance.

Légiférer pour accélérer l’évolution des mentalités

Reste l'argument souvent avancé que les parents doivent pouvoir éduquer leurs enfants comme ils l'entendent, que l'État n'a pas à s'immiscer dans la vie des familles. Mais L'État intervient bien, dès qu'il s'agit du bien-être de l'enfant, en rendant l'instruction ou la vaccination obligatoires. Les parents ont besoin aussi d'être guidés, d'évoluer en fonction des connaissances de la science. Abolir les châtiments corporels par la loi constituerait un moyen de faire évoluer plus rapidement les mentalités.

L’autorité sans fessée, c’est possible !

Lorsqu'en 1979, la Suède a fait ce pas important, la majorité des parents pensaient également que le droit d'élever leurs enfants comme bon leur semble était un droit sacré. L'État a eu le courage d'aller au-delà. Et on a vu graduellement les mentalités changer. Presque tous les jeunes parents suédois aujourd'hui disent ne plus avoir recours aux claques ni aux fessées ; et l'idée qu'ils seraient ainsi privés de leur autorité s'est révélée complètement erronée.

 

Le 25 novembre 2008 Christine Legrand - La Croix, Parents & enfants

Repères : la législation française

A la maison, les châtiments corporels ne sont pas interdits au titre du “droit de correction” dont disposent les parents habituellement. Les enfants sont néanmoins protégés contre les châtiments corporels graves par les articles 222-8 à 222-14 du code pénal (1994), qui interdisent la violence et les mauvais traitements mettant en péril un enfant ou portant atteinte à son intégrité physique.

Dans le cadre scolaire, le droit ne comporte aucune interdiction formelle des châtiments corporels. Un jugement de la Cour de cassation de 1889 reconnaît un “droit de correction” aux enseignants ; un arrêt de 2000 estime que cela ne s'applique pas aux châtiments corporels habituels et non éducatifs.

Dans d'autres institutions et structures de gardes d'enfants, il n'existe aucune interdiction formelle concernant les châtiments corporels.

 

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