Notrefamille.com| Enfant.com| Familiscope.fr| Creafamille.be| Vosquestionsdeparents.fr| Phosphore.com| 1jour1actu.com
Pour aider les enfants à grandir
Le 20 avril 2024
La fessée ne fait pas l’autorité
Interdite dans 18 pays européens, la fessée est encore utilisée par beaucoup de parents français. Si ces derniers refusent qu’une loi régisse la manière dont ils éduquent leurs enfants, l’important est de tenter de faire évoluer les mentalités.
Non à la violence éducative !
Depuis Françoise Dolto, les spécialistes de l'enfance ont progressivement admis qu'il fallait renoncer à une éducation basée sur la punition, l'humiliation. Tous les éducateurs, pédiatres, pédopsychiatres s'accordent sur ce point.
Un rapport de l'OMS (remis en 2002) fait même de la violence éducative envers les enfants un “problème de santé publique” répertoriant sur plus de 400 pages les nuisances occasionnées : effets sur les comportements violents des jeunes, majoration des troubles comme l'hyperactivité, l'alcoolisme, la toxicomanie ou la délinquance.
Légiférer pour accélérer l’évolution des mentalités
Reste l'argument souvent avancé que les parents doivent pouvoir éduquer leurs enfants comme ils l'entendent, que l'État n'a pas à s'immiscer dans la vie des familles. Mais L'État intervient bien, dès qu'il s'agit du bien-être de l'enfant, en rendant l'instruction ou la vaccination obligatoires. Les parents ont besoin aussi d'être guidés, d'évoluer en fonction des connaissances de la science. Abolir les châtiments corporels par la loi constituerait un moyen de faire évoluer plus rapidement les mentalités.
L’autorité sans fessée, c’est possible !
Lorsqu'en 1979, la Suède a fait ce pas important, la majorité des parents pensaient également que le droit d'élever leurs enfants comme bon leur semble était un droit sacré. L'État a eu le courage d'aller au-delà. Et on a vu graduellement les mentalités changer. Presque tous les jeunes parents suédois aujourd'hui disent ne plus avoir recours aux claques ni aux fessées ; et l'idée qu'ils seraient ainsi privés de leur autorité s'est révélée complètement erronée.
Le 25 novembre 2008 Christine Legrand - La Croix, Parents & enfants
Votre recherche
Quel âge a votre enfant ?
- Sommaire du dossier
- Faut-il interdire la fessée ?
Recette aux cèpes : un cappuccino facile à préparer
C’est l’automne, la saison des cèpes ! Essayez ce cappuccino aux...
Lire la suite de l'articleSanté des ados : comment lutter contre la fatigue ?
Si votre adolescent se traîne de son lit au lycée et du lycée...
Lire la suite de l'articleÉcole primaire : un programme pédagogique pour l’apprentissage de l’égalité entre filles et garçons dès la maternelle
Pour construire l’égalité entre les filles et les garçons,...
Lire la suite de l'articleComment répondre aux questions scientifiques des 5-8 ans ?
Entre 5 et 8 ans, les enfants se posent beaucoup de questions sur leur...
Lire la suite de l'articleRelaxation : cinq exercices pour s’initer au yoga avec les enfants
Le magazine Pomme d’Api vous offre une fiche à...
Lire la suite de l'articleSujets de TPE : comment bien choisir pour réussir cette épreuve anticipée du baccalauréat ?
Obligatoires en classe de première, les TPE (Travaux Personnels Encadrés)...
Lire la suite de l'article
Repères : la législation française
• A la maison, les châtiments corporels ne sont pas interdits au titre du “droit de correction” dont disposent les parents habituellement. Les enfants sont néanmoins protégés contre les châtiments corporels graves par les articles 222-8 à 222-14 du code pénal (1994), qui interdisent la violence et les mauvais traitements mettant en péril un enfant ou portant atteinte à son intégrité physique.
• Dans le cadre scolaire, le droit ne comporte aucune interdiction formelle des châtiments corporels. Un jugement de la Cour de cassation de 1889 reconnaît un “droit de correction” aux enseignants ; un arrêt de 2000 estime que cela ne s'applique pas aux châtiments corporels habituels et non éducatifs.
• Dans d'autres institutions et structures de gardes d'enfants, il n'existe aucune interdiction formelle concernant les châtiments corporels.