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En famille

Une liberté trop précoce n’aide pas à grandir

Ils ont 9, 10, 11 ans… ils ruent dans les brancards, se métamorphosent vite. Bienvenue dans la préadolescence ? Pas si simple. Décodage d’une étape charnière entre enfance et adolescence à vivre pleinement… quand vient le temps.

 

Un rôle pas évident pour les parents

Pourtant, « il est essentiel que chacun reste à sa place, que les enfants soient éduqués comme des personnes immatures, non responsables, et que les parents jouent leur rôle de parents ! », martèle le Dr Jean Chambry. A nous donc d’assumer les décisions désagréables que nous devons prendre : « Non, on ne mange pas des quantités de bonbons ! Oui, il faut se coucher tôt pour être en forme à l’école le lendemain ! Et non, on ne fait pas ses devoirs devant les dessins animés ! »

 

A nous aussi d’accepter de déplaire à l’occasion. « Et ce n’est pas si simple, prévient le pédopsychiatre, car le système de référence s’est comme inversé. C’est aux parents de renvoyer à leur enfant l’image de ce qui est juste ou non. Or, aujourd’hui, trop d’adultes attendent de leur enfant qu’il leur renvoie l’image d’un père ou d’une mère aimée. » Dans ce cas, pas de place pour la frustration ! Difficile alors pour les enfants de se construire les outils psychiques qui les aideront plus tard à l’adolescence. Laissés libres de suivre, ou non, les conseils de l’adulte, ils n’écoutent bien souvent que leurs désirs, risquant bien plus de se mettre en échec. Au final, cela ne les aide pas à élaborer une image positive d’eux-mêmes et à avoir confiance en eux.

 

Ils ont encore le temps d'être des enfants

Laissons-leur donc le temps d’être des enfants jusqu’à 10 ou 11 ans. Même si notre fille se fait jeune fille avant l’heure, avec la poitrine qui pousse, des centimètres en plus ? Même si notre garçon grandit et forcit soudain ? La réponse du pédopsychiatre Jean Chambry est nette : « Les considérer comme des grands parce qu’ils ressemblent à des grands est une mauvaise excuse pour accepter tous les débordements ! »

 

La pédiatre Chantal Stheneur renchérit, formelle : « J’observe que les enfants suivis pour cause de puberté précoce à l’hôpital ne sont pas plus mûrs que les autres. Ils ont l’âge psychique de leurs copains de classe, et il est souhaitable de ne pas changer d’attitude à leur égard jusqu’à ce qu’ils deviennent réellement préadolescents, à la sortie du primaire. »

 

Le 2 janvier 2014
Sophie Viguier-Vinson
Photo : Getty Images-Thinkstock

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