Psychologie de l’enfant : qu’apporte la pratique de l’équitation ?

La majorité des élèves des poneys clubs sont des filles. L’équitation leur permet d'être plus autonomes, concentrées et sûres d’elles. Mais ce ne sont pas les seuls bénéfices de ce sport… à conseiller, aussi, aux garçons !

 

Sens des responsabilités et autonomie

Les apprentissages autour du cheval aident à acquérir le sens des responsabilités, d'autant que l'activité dans son ensemble tend vers l'accès à une plus grande autonomie : sur sa monture, le cavalier débutant doit “trouver un nouvel équilibre dans une situation même de déséquilibre. Lorsque l'on y arrive, cela donne un sentiment de confiance terrible”, souligne Danielle Lambert, directrice de la communication à la Fédération française d'équitation.

Développement psychomoteur

Pour diriger leurs poneys, les jeunes élèves adaptent leur posture, et, par ce biais, progressent sur le plan psychomoteur. “On est sans cesse en mouvement, c'est un sport qui mobilise aussi bien les bras que les jambes.” Autre point positif : on muscle son dos et on se tient droit, car “à cheval, il faut regarder au loin”.

Goût de l’effort

Au fil des leçons, on va réaliser des parcours de plus en plus complexes : le tout s'inscrit dans un scénario ludique, où les enfants élaborent une stratégie pour atteindre un objectif, par exemple le plus vite possible. “Cela favorise la recherche de solutions et le goût de l'effort, ce qui les incite à se positionner dans une démarche qui sera tout aussi positive du point de vue scolaire”, ajoute Danielle Lambert.

Précision et concentration

En parallèle, il y a un vrai travail de précision et concentration lorsqu'il s'agit de “réaliser un trajet juste. L'équitation, cela enseigne à suivre des repères, et développe donc l'habileté et la persévérance”.

 

Se renseigner sur la pratique de l'équitation sur le site de la Fédération française d'équitation

 

Le 21 novembre 2011 Aurélie Djavadi

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