Endormir bébé : des petites habitudes qui favorisent le sommeil d’un tout-petit

Bébé a du mal à s’endormir et le moment du coucher est souvent tendu ? Pour le rendre plus serein, essayez ces petits rituels faciles à mettre en place… Les suggestions de Christine Brunet, psychologue.

 

Du calme et de la douceur avant le sommeil

Lumière tamisée, voix basse presque chuchotée, câlins tout doux : une ambiance feutrée est de mise pendant ce temps qui sert de trait d'union entre l'agitation de la soirée (les jeux, le bain, le repas) et le sommeil. A éviter, donc, les musiques trop fortes, les jeux trop stimulants, les chatouilles qui exciteraient votre enfant et risqueraient de compromettre son endormissement.

Et même si votre tout-petit réclame une autre histoire ou se relève sans cesse, essayez de ne pas vous départir de votre calme, de ne pas hausser le ton pour ne pas briser cette atmosphère de sérénité.

Des histoires apaisantes pour chasser les angoisses

Le coucher est le moment idéal pour raconter une histoire, en lire ou même en inventer une. En embarquant votre enfant pour une petite virée imaginaire, vous lui offrez l'occasion de vivre des émotions variées, de s'identifier à tel ou tel personnage.

Un bon moyen pour prendre un peu de distance par rapport aux petites tracasseries de sa journée, de relativiser certaines expériences désagréables qu'il a pu vivre. Ainsi, il pourra s'endormir tranquille, débarrassé de certaines angoisses ! N'hésitez pas à lui laisser choisir son histoire : s'il la réclame, c'est qu'elle lui parle et qu'elle lui fait du bien.

De la tendresse avant la séparation de la nuit

A l'orée du sommeil, quoi de plus apaisant qu'un gros câlin avec papa ou maman ? Les tendres échanges occupent bien sûr une place de choix dans le rituel du coucher.

Mais se glisser avec son enfant sous la couette n'est pas forcément une bonne idée. Son lit, c'est son territoire à lui, de même que le lit parental est le vôtre : chacun chez soi ! Installez-vous plutôt tout contre son lit sur une petite chaise ou mettez-vous tous les deux sur un pouf ou sur la moquette : les possibilités de proximité ne manquent pas !

 

Le 27 septembre 2012 Christine Brunet, psychologue, propos recueillis par Isabelle Gravillon, Popi

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